Le tableau de caractérisation STMG est régulièrement l’outil qui transforme une analyse confuse en argumentation convaincante : en intégrant les principaux critères (acteurs, enjeux, contexte…), on gagne en clarté et en efficacité, tout en augmentant ses chances de réussite au bac. Il serait dommage de passer a cote de cette méthode éprouvée, largement adoptée par de nombreux étudiants avant vous, d’autant plus qu’elle s’appuie sur des exemples adaptés qui rendent la démarche accessible, même sous pression.
Tableau de caractérisation STMG – l’essentiel à comprendre… et à réussir !

Peu d’élèves apprécient de se retrouver face à un tableau de caractérisation embrouillé juste avant une interrogation, pas vrai ? Il vaut donc mieux faire le point sur ce qu’est véritablement cet outil, comprendre son omniprésence en STMG et, surtout, savoir s’en servir pour gagner quelques points supplémentaires le jour de l’examen.
En résumé, le tableau de caractérisation en STMG représente une méthodologie structurante permettant d’organiser une situation de gestion (cas pratique, sujet du bac…) en identifiant chaque élément essentiel – acteurs, enjeux, problématiques, contexte. Nombre de professeurs partagent cette idée : ce support sert de repère pour couvrir l’ensemble de l’analyse, démontrant ainsi la maîtrise de la méthode. Cela, très concrètement, distingue une réponse ordinaire d’une copie qui attire l’attention.
Résumé des points clés
- ✅ Le tableau organise clairement les critères essentiels (acteurs, enjeux, contexte).
- ✅ Sa maîtrise peut faire la différence au bac STMG.
- ✅ C’est une méthode largement adoptée et efficace même en situation de pression.
Qu’est-ce qu’un tableau de caractérisation en STMG ?
Prenons une situation courante : présenter en quelques minutes les points forts et faibles d’une entreprise à l’oral, sans préparation. Sans organisation, la mission devient complexe… Ici, le tableau de caractérisation joue le rôle d’un brouillon structuré version “management et gestion” : cela permet de construire l’argumentaire avant de passer à l’analyse approfondie.
En pratique, ce tableau vise à séparer une situation (par exemple une entreprise, une association, un cas de management) en des critères récurrents. Chaque colonne ou ligne fait office de repère pour n’omettre aucune donnée utile et faciliter la sélection des informations marquantes, une approche bien inscrite dans l’esprit des épreuves du bac STMG, appliquée en Management, en Économie-Droit, et parfois en RH. Comme le souligne une formatrice en lycée, l’objectif consiste à caractériser, pas à tout savoir : c’est la démarche structurée qui fait la différence.
Selon des statistiques issues des sujets zéro officiels, plus de 30 % des analyses écrites en STMG reposent sur l’utilisation d’un tableau de caractérisation abouti. Certains élèves déclarent qu’un bon tableau leur a clairement permis de gagner de précieux points sur la qualité d’analyse.
Quels éléments intégrer dans son tableau ?
Pour construire un tableau qui soit réellement un atout, il convient de privilégier une organisation logique, mais adaptative selon les cas. On attend généralement quelques critères fixes à renseigner et une adaptation intelligente selon la situation présentée.
Colonnes et lignes indispensables
Face à des consignes du type “Dressez le tableau de caractérisation de la situation organisationnelle”, l’important est d’identifier les éléments incontournables à placer et de ne pas survoler les attendus. Il est souvent observé que les oubliés sont toujours les mêmes : enjeux ou problématique ! Voici donc quelques repères à garder en tete :
- Acteurs : Les intervenants concernés dans la situation analysée (salariés, direction, clients, syndicats…)
- Contexte : Informations sur le secteur, la période, l’environnement, la taille de l’organisation…
- Faits/situations marquantes : Ce qui se passe concrètement dans le cas.
- Enjeux, problématiques : Les défis réels à résoudre, liés à la croissance, aux RH ou encore à la concurrence.
- Objectifs ou résultats attendus : Ce que chaque partie souhaite obtenir ou atteindre.
- Solutions/action proposées : Les pistes envisagées pour améliorer la situation ou résoudre la problématique.
Il est recommandé de se limiter à 4 à 6 critères principaux : aller au-delà risque de disperser l’analyse et de diluer l’impact. Certains enseignants précisent que, selon la matière, d’autres éléments comme les parties prenantes, les ressources ou les contraintes peuvent s’avérer pertinents à ajouter si cela enrichit vraiment le raisonnement.
Exemple de structure concrète
Il n’est pas indispensable de multiplier les modèles : la quasi-totalité des professeurs se réfèrent à une structure proche de celle illustrée ci-dessous :
| Critère | Exemple dans un cas pratique |
|---|---|
| Acteurs principaux | La direction, les salariés en production, un syndicat |
| Situation décrite | L’entreprise fait face à une baisse de demande |
| Enjeux-clés | Sauvegarder l’emploi, conserver la rentabilité |
| Problématique | Faut-il maintenir les effectifs ou lancer un plan social ? |
| Actions ou solutions | Négociation de conditions, diversification d’activité |
Cette “ossature” reste valable dans toutes les matières, sauf mention contraire. Un élève rapportait récemment que relire un exemple déjà corrigé lui avait permis de faire la difference sur sa copie. En cas de doute, s’inspirer d’un exemple précis reste une astuce efficace pour ne pas perdre de temps et sécuriser ses points.
Comment construire un tableau pertinent et efficace ?
Avoir un tableau, c’est un bon début… mais cela ne garantit pas toujours la pertinence ni la clarté ! Il suffit toutefois de suivre quelques étapes simples, en gardant la main sur la méthode afin de l’adapter à sa logique personnelle.
Étapes clés pour un tableau solide
Un professeur expert le rappelle fréquemment : la préparation se construit autant dans la gestion du temps que dans la sélection des idées. Voici un enchaînement éprouvé auprès de bien des lycéens :
- Lire et assimiler la situation : repérer, en priorité, les mots-clés, analyser les éléments d’ensemble. Accordez-y entre 5 et 10 minutes quand l’épreuve dure 30 minutes, c’est souvent payant.
- Sélectionner les critères les plus pertinents : choisissez entre 4 et 6, pas davantage, mais ne zappez pas l’essentiel.
- Faire un brouillon si besoin : aller à l’essentiel, éviter les phrases longues, privilégier les formulations concises.
- Vérifier la cohérence globale : chaque élément doit “répondre” à d’autres, pour donner du sens à l’ensemble.
- S’appliquer sur la version définitive : présentation claire, titres lisibles, pas d’abréviations obscures.
Ce format est conçu pour être compris en moins d’une minute par l’examinateur, d’où son importance stratégique dans la réussite à l’épreuve. Il est souvent rapporté que certains élèves ont gagné de précieuses secondes (et un peu de confiance) grâce à un brouillon bien organisé.
Adapter selon les matières ou situations
En Économie-Droit, les critères juridiques ou leurs répercussions sont parfois centraux. En Management, il s’agit davantage de l’aspect stratégie ou encore de la politique de ressources humaines. Il arrive aussi que le rôle des parties prenantes soit mis en lumière dans certains sujets récents.
Une enseignante de section recommande de valider la structure de son tableau lors d’un entraînement, quitte à solliciter son professeur pour s’assurer que la grille colle bien aux attentes du bac. Selon plusieurs retours d’élèves, l’inspiration peut aussi provenir des exemples proposés sur Eduscol ou dans votre propre académie. Pratiquement tous les enseignants s’y réfèrent – autant en profiter pour aborder l’examen l’esprit tranquille.
Exemples corrigés et retours d’expérience
L’expérience s’acquiert régulièrement par la pratique, et s’approprier un exemple spécifique aide à fixer plus durablement la méthode. Quelques cas concrets permettent de rendre la construction du tableau nettement plus claire et ainsi de désamorcer les blocages de dernière minute.
Cas pratique en management (exemple BAC STMG 2023, résumé)
Le cas étudié porte ici sur une PME soumise à la révolution digitale. Un professeur mentionnait que, lors des entraînements, la structure suivante permettait de gagner en efficacité :
| Critère | Situation d’examen |
|---|---|
| Acteurs | Dirigeant, salariés, prestataire IT |
| Contexte | PME industrielle, secteur en mutation numérique |
| Faits marquants | Lancement d’un ERP, formation des equipes |
| Enjeux | Performance, maintien de l’emploi, compétitivité |
| Problématique | Comment la PME va-t-elle gérer les réticences internes ? |
| Solutions envisagées | Accompagnement au changement, communication interne renforcée |
Divers élèves constatent que s’entraîner sur ce type de cas leur apporte généralement entre 1 et 2 points supplémentaires juste sur l’aspect cohérence, à condition de respecter les attentes de la grille officielle. Ce n’est donc pas à négliger.
Exemple économie-droit (cas fictif résumé)
Supposons une entreprise confrontée à la non-exécution d’un contrat commercial. Le tableau pourrait alors intégrer le “Cadre légal”, les “Conséquences possibles”, ainsi que les “Parties concernées”. Si certains termes manquent lors de l’épreuve, l’important reste de s’appuyer sur la logique de rigueur exigée, en modulant l’analyse selon le contexte du cas présenté. Une enseignante soulignait récemment : il vaut mieux avoir une structure claire, quitte à laisser une colonne un peu plus succincte, plutôt que de recopier mécaniquement des éléments sans lien direct avec la situation.
Astuces pour éviter les erreurs fréquentes
Un certain nombre confondent encore ce tableau avec un simple résumé ou une chronologie linéaire. Or, en STMG, l’objectif consiste à en faire un outil d’analyse qui structure vraiment les idées de gestion. Voici quelques éléments de repère pour éviter les pièges classiques cités par nombre d’enseignants :
- Pensez toujours à renseigner la partie “enjeux” ou “problématique”, ces éléments constituent le cœur de la réflexion en gestion.
- Allez à l’essentiel : une unique idée par case, évitez les longues dissertations à l’intérieur du tableau.
- Restreignez la liste des critères : 4 à 6 suffisent en général pour garantir l’efficacité et ne pas perdre le correcteur (qui parcourt parfois plus de 90 copies d’un coup…)
- Vérifiez qu’aucune case ne reste vide : cela montre que vous avez pris en compte chaque point de la situation.
Divers enseignants recommandent de se référer à des modèles disponibles sur Eduscol ou sur des sites académiques comme Économie-Gestion Versailles : ces supports donnent accès à des feuilles vierges ou tableaux types à personnaliser selon le sujet. Quelques élèves expérimentés suggèrent qu’il vaut mieux s’approprier une structure repère à la maison, avant d’arriver le jour J, pour ne plus avoir à improviser dans le stress de l’épreuve.
Pour rassurer ceux qui redoutent la consigne “tableau de caractérisation”, un entraîneur STMG rappelait il n’y a pas si longtemps qu’il suffisait généralement de relire calmement la situation, poser 4 ou 5 critères directeurs, et la qualité de la réponse s’en trouvait nettement améliorée – à la fois à l’oral et à l’écrit.
FAQ : tout ce que vous vous demandiez sans jamais oser demander
Voici quelques réponses apportées à de vraies interrogations, régulièrement soulevées soit par les élèves, soit par leurs professeurs lors des révisions :
- “Comment construire rapidement son tableau ?” Commencez par repérer les acteurs et les enjeux, le reste de la structure se reconstitue au fur et à mesure autour de ces éléments.
- “Peut-on utiliser un modèle ?” Absolument, à condition de l’adapter : les correcteurs distinguent rapidement une utilisation mécanique d’une vraie appropriation méthodique.
- “Qu’est-ce qui différencie le tableau d’une simple liste ?” La logique du tableau impose de croiser et d’organiser les informations de manière structurée, là où une liste ne met pas forcément en valeur les liens entre les différents points.
- “Risque-t-on une pénalité si une colonne est oubliée ?” En général, oublier un critère peut amener à perdre 0,5 voire un point sur les analyses évaluées sur 5 ou 6, c’est du vécu selon la grille du BAC 2023.
- “Où trouver des modèles ou PDF à télécharger ?” Des supports officiels ou réalisés par des enseignants sont disponibles sur Eduscol et sur divers sites d’académies. Il paraît toujours judicieux d’en consulter plusieurs pour varier les approches.
N’hésitez pas à vous constituer un guide de révision, avec un tableau vierge à compléter et vos propres astuces pour rester à l’aise face à n’importe quelle situation à caractériser. Finalement, c’est l’aisance avec la méthode qui libère du stress le jour de l’épreuve, beaucoup plus que la mémorisation brute de modèles figés.