Reprendre des études pour devenir psychologue adulte, ce n’est pas un pari réservé aux ultra-motivés ou aux profils sans attache : aujourd’hui, ce chemin est tout à fait envisageable a 35, 40 ou 45 ans, même si l’on jongle déjà avec un emploi, une famille (croyez-le ou non, ce cas n’a rien d’exceptionnel) et un agenda chargé. Plutôt que de vous assommer de jargon ou de formulaires à rallonge, l’idée ici est simple : vous donner un aperçu concret du parcours universitaire en psychologie, présenter les alternatives valables pour les actifs, et partager des conseils réels pour organiser son temps – exemples à l’appui, budget authentique, niveau de salaire, le nécessaire pour aborder la recett de reconversion sans se perdre.
Résumé des points clés
- ✅ Reprendre des études en psychologie est possible à tout âge avec une bonne organisation.
- ✅ Le parcours classique dure environ 5 ans avec diverses options adaptées aux adultes.
- ✅ Plusieurs dispositifs de financement et accompagnements facilitent la reconversion.
Formation adulte pour devenir psychologue – la réponse sans détour
Oui, il vaut la peine de viser le métier de psychologue même à 35 ou 40 ans, que vous soyez déjà dans la vie active, parent ou en situation de recherche d’emploi. Le parcours est bien balisé : Licence puis Master 2 en psychologie, soit 5 ans de cursus au total. L’accès se fait via l’université, en école privée ou à distance, avec de réels dispositifs comme le CPF, l’AIF, des bourses ou la VAE. Certes, la transition demande un brin de motivation et une bonne capacité à s’organiser – cela semble être le point que plusieurs anciens étudiants mettent en avant – toutefois, il est régulièrement constaté que des milliers d’adultes franchissent ce cap chaque année.
En pratique : comptez aux alentours de 869 € par an pour les frais universitaires (cas typique à Paris 8), un stage de 100 h obligatoire en licence, et un salaire de début qui tourne autour de 2 300 € brut/mois dans le privé une fois le diplôme obtenu. Petit clin d’œil : les retours sur l’accompagnement sont plutôt excellents, – 5/5 sur Sensei, plus de 700 témoignages.
Le plus efficace à ce stade revient à décortiquer les chemins accessibles, les méthodes de financement et une idée de planning type pour éviter les embûches fréquentes du parcours adulte. Regardons ça sans détour, loin des méandres administratifs habituels.
Reconversion adulte – enjeux et motivations
Oser changer de cap à 30 ou 45 ans peut sembler compliqué… Pourtant, la psychologie séduit chaque année un nombre croissant d’actifs lassés ou en quête de sens. Le champ professionnel s’étend loin : clinique, scolaire, entreprises, social – chacun peut y trouver son compte. Les motivations diffèrent mais reviennent régulièrement : désir d’aider, rechercher une stabilité professionnelle, ou transformer une expérience passée.
Des études récentes montrent que les profils candidats à la reconversion sont vraiment variés : salariés du secteur social, managers en quête de soft skills, demandeurs d’emploi ou parents qui font une pause pro. Ce qui rassure beaucoup ? La filière compte plus de 280 centres partenaires en France (source “Je-change-de-metier.com”), ce qui multiplie les débouchés. On remarque que la reconversion n’a rien d’expéditif : mieux vaut miser sur la patience et la méthode… De nombreuses formatrices insistent sur le rôle capital d’un accompagnement solide. Certes, le parcours est exigeant, mais la plupart vont jusqu’au bout lorsqu’ils sont bien encadrés.
Les motivations majeures des adultes qui se reconvertissent
Plusieurs raisons reviennent régulièrement – et c’est souvent sur l’une d’elles que le projet s’ancre : la quête de sens, la volonté de soutenir les autres, anticiper un bouleversement personnel (burn-out, changement de vie), bénéficier d’un dispositif de financement ou valoriser une expérience professionnelle grâce à la VAE. Vous vous y reconnaissez ? C’est généralement bon signe.
- Métier utile et reconnu : aspiration répandue chez les actifs en quête de sens
- Transition après une première carrière (fréquemment évoquée par les coachs RH)
- Chaque situation : licenciement, chômage, contrat de transition pro
- Désintérêt ou blocage dans le secteur actuel
Ici, pas de jugement – dès que l’envie prend racine, le projet avance. La question centrale reste tout de même : comment commencer sans perdre pied ni s’essouffler ?
Le parcours universitaire et ses alternatives quand on est adulte
Débuter, c’est choisir la voie adaptée. Université avec la licence classique, formation privée, cursus à distance ou VAE ? À chacun son option… et son organisation. Pas de panique, précisons ce qui différencie chaque option sans entrer dans les détails obscurs.
La voie universitaire classique – Licence + Master 2
La grande majorité des psychologues en France commencent par une licence (3 ans, 180 ECTS) suivie d’un master 2 (encore 2 ans, avec stages intégrés). L’accès s’effectue via Parcoursup pour les plus jeunes ou sur dossier pour les adultes. Dans plusieurs universités (Paris 8, Toulouse 2…), le cursus est disponible en présentiel ou à distance.
Petit retour de terrain : “J’ai commencé la licence à 42 ans, à distance via l’IED. Un bon planning rend le rythme accessible. Pour le stage de 100h, c’est gérable même en continuant à travailler.”
Type de cursus | Durée | Stage | Coût indicatif/an |
---|---|---|---|
Licence (Université, présentiel) | 3 ans | 100h | 869 € |
Licence (Université, distance) | 3 ans | 100h | 950 € |
École de Psychologues Praticiens (privée) | 5 ans | Variable | 8 000 € à 10 000 €/an |
On constate que les taux de réussite sont proches en présentiel comme à distance, du moment que l’accompagnement reste de qualité (note moyenne IED 4,8/5 via 3 103 avis).
L’École de Psychologues Praticiens : un choix privé et sélectif
Alternative à l’universitaire, l’École de Psychologues Praticiens (Paris, Lyon) offre un cursus sur 5 ans, reposant sur une sélection rigoureuse (dossier et motivation) et un coût élevé (jusqu’à 10 000 €/an). Parmi les points forts : encadrement personnalisé, certification privée, solide réseau d’entreprises partenaires, orientation métiers affirmée.
Ici, de nombreux profils en reconversion, salaries , ou personnes en quête de spécialisation se croisent. Mais soyons attentifs : la prise en charge complète est rare ; il faut souvent constituer un dossier CPF/AIF ou recourir à l’alternance ou au mécénat. Une responsable de centre précisait récemment que le montage financier est fréquemment le défi principal pour les adultes motivés.
La VAE et la formation à distance : options pour actifs
La VAE cible d’abord les professionnels du médico-social disposant d’une expérience consistante (relativement 3 à 5 ans dans le domaine concerné) et capables de présenter un dossier formalisé. Quant à la licence à distance, elle ouvre la formation à ceux qui souhaitent étudier sans sacrifier leur job ou leur vie familiale – mais il faut s’armer de rigueur, et d’autonomie.
Les délais pour la VAE varient : comptez globalement entre 6 et 12 mois pour monter et présenter le dossier. La formation à distance suppose en général de 7 à 12 h de travail perso par semaine, avec possibilité d’échanger sur des forums et de suivre des webinars en live. Comme le souligne une formatrice en reconversion adulte, mieux vaut s’impliquer sans se disperser… Sinon le décrochage guette.
Financement et soutiens accessibles
Monter le financement pour sa reconversion peut devenir une vraie épreuve. Il existe toutefois diverses ressources : CPF, AIF, bourses, fondations ou plans de transition pro. En pratique, la prise en charge varie de 50 % à 100 % suivant votre statut et l’organisme choisi.
Panorama des financements et simulateurs pratiques
Pour bâtir son budget formation, vous pouvez déjà vous appuyer sur ces leviers :
- CPF : Compte personnel de formation, valable pour les universités ou écoles certifiées Qualiopi
- AIF : Aide individuelle à la formation via Pôle emploi (pour demandeurs d’emploi)
- Bourses ou subventions, attribuées par tranches d’âge ou secteur professionnel (fonction publique, grandes entreprises…)
- Plan de transition pro (anciennement CIF) : pour salariés, maintien partiel du salaire
Un point concret : à Paris 8, le coût annuel reste à 869 €. L’École de Psychologues Praticiens demande de 8 000 €/an environ. Les simulateurs type Sensei ou Mes Allocs servent à estimer précisément les droits et la part solvable selon votre profil.
Conseils pour maximiser les aides de financement
Anticiper est la clé : commencez par un bilan de compétences (souvent gratuit, ou remboursé), puis vérifiez vos droits sur la plateforme CPF officielle. Les candidats à la reconversion mixent la plupart du temps plusieurs aides (50 % CPF, 30 % employeur, 20 % apport personnel). Certains oublient les bourses spécifiques pour adultes ou familles monoparentales, ainsi que les coups de pouce issus des fondations professionnelles (VAE comprise).
Petite anecdote : Pauline (38 ans, parent solo) a pu financer la totalité de sa licence à distance via l’AIF, complétée par une aide de fondation, tout en gardant son emploi à mi-temps. Plusieurs consultants en orientation confirment que la configuration familiale influe sensiblement sur le montant des aides mobilisables.
S’organiser quand on étudie en activité
Étudier tout en travaillant – ou en s’occupant de ses enfants – n’est pas impossible ! Cela implique une vraie réflexion sur la gestion du temps et un recours fréquent à l’astuce ou à la planification. Les cursus à distance, le fractionnement des Unités d’Enseignement, les stages modulables : ces éléments facilitent nettement la vie des adultes en reconversion. Allons dans le concret.
Exemples d’emploi du temps et astuces d’organisation
Typiquement, une semaine de licence à distance s’articule autour de 3 soirées et 1 week-end consacrés aux cours et contenus, suivis d’approximativement 1 à 2 h/jour pour les révisions ou travaux pratiques individuels. Le stage obligatoire de 100h démarre dès la deuxième année, le plus souvent fractionné en sessions de deux semaines ou en cumul sur plusieurs mois, selon la configuration de votre emploi.
Semaine type | Heures (distance) | Souplesse |
---|---|---|
Soirs | 6 | Forum, webinars, planning souple |
Week-end | 5 | Supports accessibles, tutorat possible |
Stage (cumule) | 100h/an | Fractionnable, parfois télétravail |
Mieux vaut aussi prévoir des périodes “off” spécifiques aux révisions intensives, et rester en contact avec son tuteur ou coach – beaucoup de personnes témoignent que ce suivi peut vraiment changer le ressenti, voire absorber un retard logistique. Certes, il peut arriver qu’un imprévu bouleverse le rythme prévu (vacances scolaires, gros rush au travail…), mais beaucoup réussissent en ajustant progressivement.
Concilier vie familiale et exigences professionnelles
Ce qui revient en premier, ce sont les aléas : enfants malades, surcharge pro, coup de fatigue. Les universités qui proposent le distanciel offrent en général une large palette de soutiens (forums, visioconférences, modules asynchrones), ce qui permet à chacun d’avancer à son rythme. Les établissements privés, eux, mettent régulièrement en place du coaching personnalisé et des ateliers “gestion du temps” afin de permettre aux adultes de boucler licence et master avec moins de stress.
- Partage du planning avec les proches pour anticiper les pics d’activité
- Modules fractionnés sur le semestre (souplesse offerte selon l’organisme)
- Possibilité de mettre en pause un semestre sans perdre d’ECTS
- Accompagnement individualisé proposé (plateformes type Sensei, Mes Allocs, réseaux partenaires universitaires)
Question qui revient souvent : “Est-ce que je vais tout réussir à concilier ?” Réponse factuelle : il faut être habile, mais avec le bon accompagnement, c’est jouable. Pas besoin d’être une force de la nature, la vraie clé repose sur l’organisation et les ressources disponibles.
Débouchés, spécialisations et témoignages
Bonne nouvelle : exercer comme psychologue rime avec diversité. Cabinet privé, institutions, secteur scolaire, accompagnement au travail… la spécialisation dépend surtout de vos ambitions. Les salaires évoluent selon le secteur : de 1 500 à 1 800 € brut/mois dans le public, près de 2 300 € brut/mois en libéral pour un débutant (constat Sensei, Mes Allocs).
Spécialisations et évolutions de carrière
Le domaine reste ouvert : psychologie clinique, du travail, scolaire, neuropsychologie… Chaque master propose sa spécialisation dès la 2e année, avec stages à la clé. En réalité, entre 60 et 65 % des diplômés se tournent vers la clinique, 30 % vers le scolaire, les autres choisissent entreprises, social ou recherche (“Je-change-de-metier.com”).
- Clinique : hôpitaux, centres de soins, activité libérale
- Scolaire : écoles, rectorats, accompagnement individualisé
- Travail : RH, conseil, coaching en entreprise
- Social : associations, collectivités, secteur de l’insertion
Cas pratique : après deux ans en clinique, Pauline a choisi de se spécialiser dans l’accompagnement parental en cabinet. Quand on cherche à allier sens et autonomie, ce parcours reste à portée.
Témoignages et expériences terrain
Sur Sensei et divers forums universitaires, on croise des histoires très variées. Léa (41 ans, salariée) relate : “J’ai repris la fac à distance, j’ai réussi à programmer mes révisions avec trois enfants… Les webinars et le forum ont fait la différence, notamment lors des coups de mou.” D’après Mes Allocs et Trustpilot (4,8/5 sur 3 103 avis), les taux de satisfaction dépassent fréquemment 80 % en mentorat et coaching adulte.
Dernier point à retenir : ceux qui aboutissent ne sont pas forcément les plus structurés dès le départ, mais savent activer les bons relais d’aide au bon moment. Selon un coaching universitaire, c’est un marqueur déterminant de réussite.
Checklist pratique et FAQ adulte
Voici l’essentiel pour lancer votre projet :
- Bilan de compétences en amont (proposé gratuitement via le CPF)
- Simulation des financements accessibles (CPF, AIF, bourses…)
- Choix du cursus – université, école privée, VAE, formation à distance selon votre profil
- Préparer un planning qui tienne compte de votre vie personnelle et professionnelle
- Solliciter un conseiller ou coach spécialisé pour l’accompagnement
Pour toute question comme “Est-il possible d’être psychologue à 40 ans en parallèle d’un emploi sans avoir validé la licence ?” : la licence demeure quasi indispensable (seule la VAE correspondant à plusieurs années dans le médico-social peut faire exception). Cursus à distance ? Oui, pour l’ensemble du parcours, y compris le master. Limite d’âge ? Aucune, la motivation reste le vrai moteur !
Pour aller plus loin, profitez des simulateurs intégrés, consultez les témoignages vidéos et parcourez le guide modulable. Laissez le projet mûrir… mais ne remettez pas éternellement à demain : comme le disait une formatrice “le meilleur moment c’était hier – le second, c’est maintenant”.