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Illustration adulte carnet café devenir orthophoniste à 40 ans

Devenir orthophoniste à 40 ans : votre reconversion est possible et attendue

Table des matières

Changer de métier à 40 ans pour devenir orthophoniste, ce n’est pas réservé à quelques audacieux : on constate régulièrement que les adultes s’orientent vers la reconversion professionnelle avec de tres bons résultats, portés par leur maturité, leurs expériences et une motivation solide. Si vous cherchez autre chose que des discours vagues, le parcours qui vous attend mêle sélection, organisation des études et astuces concrètes pour jongler entre budget, famille et contraintes horaires. Ce guide vise justement à vous aider à avancer sans vous perdre dans la paperasse, en montrant qu’un changement de cap peut aussi signifier renaissance… même après de longues années sur le même chemin.

Résumé des points clés

  • ✅ La reconversion en orthophonie à 40 ans est fréquente et accessible, soutenue par la maturité et l’expérience
  • ✅ Le cursus universitaire est exigeant mais organisé, avec des possibilités d’aménagements pour adultes
  • ✅ Plusieurs solutions de financement et aides existent pour accompagner cette reconversion

Devenir orthophoniste à 40 ans : oui, c’est possible (et même fréquent !)

Qu’on soit à l’aube de la quarantaine ou un peu plus avec un solide parcours professionnel, nombreux sont ceux qui cherchent à (re)donner du sens à leurs journées en soutenant autrui. Ce projet n’a rien d’exceptionnel – la reconversion en orthophonie reste tout à fait accessible, et elle peut concilier vie adulte et famille sans obstacles majeurs. Le véritable défi réside dans le cursus universitaire exigeant mais balisé. Il vaut la peine de connaître toutes les subtilités dès le départ… avec, pourquoi pas, un café à portée de main.

Reconversion : pas d’âge limite, mais des étapes clés à anticiper

Contrairement à certaines formations qui mettent des freins aux « seniors », l’orthophonie ne pose aucun obstacle lié à l’âge. Aujourd’hui, près de 1 candidat sur 6 dans plusieurs centres universitaires débute l’aventure après 30 ans, preuve concrète que le changement de cap n’a pas d’âge. Pour s’assurer un parcours reussi à 40 ans, mieux vaut bien cerner les particularités du cursus, du système de sélection et des pistes de financement envisageables.

En pratique, le taux d’admission oscille entre 5 et 20 % selon l’école et la région, avec entre 970 et 980 places chaque année réparties entre 21 à 22 CFUO en France. C’est une sélection sérieuse, mais loin d’être insurmontable surtout quand on bénéficie de l’expérience et du recul d’un adulte motivé. Pour beaucoup, s’engager dans cinq ans d’études n’est pas un frein ; c’est une option envisageable de remettre les compteurs à zéro… et ceux qui ont sauté le pas sont nombreux à le confirmer.

Pourquoi devenir orthophoniste à 40 ans ?

On remarque chaque année que des centaines d’adultes tentent l’aventure, régulièrement en quête de nouvelles perspectives et d’utilité sociale. Ce choix surprend parfois l’entourage (“Reprendre cinq ans d’études à ton âge ?”), mais il attire, et pas sans raison.

Changer de voie pour (re)trouver du sens et de l’impact

Être orthophoniste, c’est bien plus qu’exercer un métier paramédical : cela revient à apporter un soutien réel à des enfants, des adultes ou des aînés qui en ont besoin. Beaucoup évoquent un fort besoin d’autonomie, l’envie d’aider concrètement, et la perspective de sortir d’une “carrière verrouillée”. Les qualités acquises avec l’âge – l’écoute, la gestion du stress, la maturité – sont souvent mises en avant par les formateurs en entretien ou lors de stages. Une formatrice racontait récemment : “Les adultes apportent toujours de vraies ressources à la promo, on le remarque tout de suite.” Un candidat partageait même qu’après avoir longtemps été cadre, cette transition lui avait permis de retrouver joie au travail.

En fin de compte, recommencer à 40 ans, c’est s’appuyer sur ses expériences passées pour aborder ces études différemment des jeunes bacheliers. Après tout, qui n’a jamais voulu, passé la quarantaine, donner un second souffle à son quotidien professionnel ? Est-ce vraiment fou de s’en rêver ?

L’expérience professionnelle : un véritable atout dans le métier (et en formation)

Quelques responsables d’admission insistent sur cette réalité : les candidats adultes apportent de la fraîcheur, une organisation efficace et une facilité relationnelle qui font parfois défaut chez les plus jeunes. Certains témoignent que la gestion d’équipes ou la communication avec différents publics devient quasi naturelle pour les reconvertis venus d’autres horizons. Il arrive ainsi qu’un professionnel du secteur social se retrouver à dynamiser un groupe lors d’un stage, simplement grace a ses acquis précédents.

Ce qu’on retient, ce n’est pas la rapidité ni l’âge, mais la volonté de tenir sur la durée. Préparer un oral, ou se lancer dans un module scientifique peut impressionner… Pourtant, nombreux sont ceux qui ont surmonté ces craintes, régulièrement à l’aide de leur parcours antérieur, et racontent ensuite que les difficultés sont moins grandes qu’ils les craignaient. Finalement, c’est la persévérance qui fait la différence.

Conditions d’accès et absence de limite d’âge

Voilà une interrogation fréquente qui freine parfois la reconversion : l’âge ne constitue aucun obstacle pour tenter l’aventure orthophonique. La législation est limpide : aucune barrière d’âge n’existe, ni sur Parcoursup, ni via ParcourPlus. Même passé 49 ans, déposer une candidature est parfaitement envisageable.

Modalités : concours, dossier et entretien, peu importe l’âge

La sélection se base sur un dossier et, bien souvent, un entretien où le projet professionnel et la motivation pèsent parfois plus que l’ancien parcours scolaire. Depuis peu, les épreuves écrites ont disparu dans la majorité des CFUO : on évalue désormais le parcours, la lettre de motivation et l’oral de personnalité, le tout centré sur les qualités humaines. Faut-il craindre d’être mis à l’écart pour son âge ? D’après les chiffres et témoignages recueillis par plusieurs sites spécialisés, aucun quota n’est appliqué selon la tranche d’âge.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici l’essentiel à garder en tete :

  • Un dossier solide se prépare sur 6 à 12 mois, afin d’optimiser chaque élément et booster sa candidature
  • Le taux d’admission varie de 5% à 20% selon les centres et les années ; le marché reste compétitif
  • L’expérience professionnelle est fréquemment soulignée lors de l’oral, surtout si elle concerne les secteurs du social, de l’enseignement ou de la santé

En dernier lieu, votre parcours antérieur est loin d’être un handicap ; il fait même fréquemment la différence aux yeux des jurys, selon certains responsables d’admission.

Le cursus universitaire en détail

Cursus universitaire 5 ans stages adulte devenir orthophoniste

Pour passer au concret : la formation d’orthophoniste s’étale sur 5 ans dans un CFUO. Impossible d’accéder au Certificat de Capacité d’Orthophoniste (CCO) par passerelle ou VAE, même si l’on cumule une carrière en établissement de santé. On constate souvent que ces cinq années sont exigeantes… mais elles restent organisées et cadrées.

Organisation des études : théorie, pratique, stages et rythme d’adulte

La formation s’organise sur dix semestres, combinant enseignements théoriques, ateliers pratiques et stages immersifs sur le terrain. Dès la deuxième année, une partie du parcours se déroule en immersion : crèche, hôpitaux, EHPAD, cabinets d’orthophonie libéraux. Au terme du cursus, le diplôme obtenu est reconnu par l’État et obligatoire pour exercer.

À noter : chaque CFUO propose en moyenne 40 à 50 places par an, et certains établissements disposent même d’une “vague” dédiée aux adultes. On peut supposer que la proportion croissante de grands étudiants motive les universités à adapter leurs dispositifs. Il arrive d’entendre qu’un adulte en reconversion, à Lille, Bordeaux ou Paris, bénéficie aisément de tutorat ou de suivi individuel, signe que l’expérience antérieure a un vrai poids dans les projets collectifs. Finalement, être « le doyen » apporte très souvent de l’entraide et ouvre à de nouvelles solidarités.

Aménagements et formats adaptés aux adultes en reconversion

De plus en plus de CFUO proposent des accompagnements spécifiques pour les étudiants adultes. Certes, les cours du soir intégralement ne sont pas encore au programme, mais des formats hybrides (présentiel et e-learning), des tutorats et des aménagements horaires pour les stages se développent peu à peu. Plusieurs universités ont mis en place des modules de soutien ou des groupes dédiés aux personnes en reconversion.

Un cas observé à Bordeaux montre que la montée du nombre d’adultes incite les équipes pédagogiques à valoriser l’expérience professionnelle et à adapter le suivi individuel. Selon un professionnel du secteur, “le partage entre générations devient une vraie ressource, et certains adultes servent même de mentors aux plus jeunes.” C’est aussi une façon particulière de dynamiser la promo !

Financement et organisation pratique

Allons droit au but : cinq ans de formation représentent un investissement sérieux, tant sur le plan financier que du point de vue organisation familiale. Entre le budget quotidien, le coût éventuel des préparations (optionnelles, régulièrement utiles) et une possible réduction de revenu, il vaut mieux anticiper et structurer son projet. Bonne nouvelle : de nombreux outils de financement ont été pensés pour soutenir les adultes, peu importe leur statut ou leur historique professionnel.

Comment financer une reconversion à 40 ans ?

On recommande régulièrement de s’appuyer sur ces repères pour optimiser son parcours (et préserver son portefeuille) :

  • Le Compte Personnel de Formation (CPF) : activable en partie selon la prépa et la législation actuelle (comptez entre 719 et 1940 € pour une prépa selon la formule choisie)
  • Le Projet de Transition Professionnelle (ancien CIF) : possibilité de suspendre son activité professionnelle, avec maintien (total ou partiel) du salaire durant certaines phases de la formation
  • Les aides régionales ou départementales : chaque région propose des bourses parfois cumulables, un point à surveiller de près
  • Pôle Emploi : une allocation peut être accordée pendant la reprise d’études si vous êtes inscrit comme demandeur d’emploi

Autre point à préciser : même en investissant dans une prépa “spéciale adulte”, le montant total reste relativement modéré comparé au budget d’installation (libérale ou salariée). Selon certains experts du secteur, une orthophoniste débutante émarge en moyenne à 1600 €/mois, et peut atteindre 2500 €/mois en libéral installation envisageable en une demi-année à un an après le diplôme.

Organiser vie familiale, études et (parfois) job à côté : mission impossible ?

Gérer études intensives, vie familiale et parfois activité salariée à côté, c’est un vrai défi. Pourtant, il existe de nombreux cas d’adultes qui réussissent ce pari grâce à une organisation rigoureuse et l’appui de leur entourage. Certaines universités ou associations proposent des modules de coaching, des groupes de parole ou des plateformes solidaires qui facilitent ce parcours. Un professionnel évoquait récemment qu’une promo soudée peut vraiment faire la différence.

Petite astuce qui peut bouleverser le quotidien : il est possible de solliciter des aménagements horaires, par exemple en cas de garde partagée ou de situation de parent isolé. On remarque souvent que la solidarité entre « grands » joue pleinement, et certains racontent que c’est là qu’ils ont noué leurs meilleures amitiés.

Témoignages et success stories d’adultes en reconversion

Ce qui motive le plus, cela reste les témoignages des personnes ayant déjà parcouru ce chemin. Rien de mieux qu’une histoire vécue pour dissiper les craintes ou le fameux syndrome de l’imposteur. Plusieurs plateformes et groupes de soutien réunissent quantité d’exemples de reconversions réussies après 35, 40 ou même 50 ans.

Ils l’ont fait : retours d’expérience concrets

Aurélie, 42 ans, ancienne animatrice, partage ceci : “Cinq ans d’études, j’en avais peur… Mais en avançant étape par étape, en partageant les hauts et les bas avec d’autres adultes, j’ai tout surmonté. Aujourd’hui, je travaille en cabinet, je gagne 2500 €/mois, et jamais je n’ai été aussi heureuse !”

Pour nombre de reconvertis, le déclic s’est fait via une page Facebook, un webinaire ou même un podcast sobrement intitulé “Même pas Cap !” : le fait de se regrouper avec des pairs est fréquemment signalé comme LE facteur qui change tout, notamment dans les phases de découragement ou lors du montage du dossier. Ce tissu relationnel existe, et il reste ouvert à chaque nouveau candidat. Une orthophoniste partageait récemment lors d’une conférence : “Sans échanges entre adultes, je ne pense pas que j’aurais tenu.”

FAQ et ressources pratiques pour réussir sa reconversion

Des hésitations demeurent ? C’est courant, voici les réponses aux questions principales pour aborder la reconversion sereinement. En complément, quelques outils et astuces pour avancer étape par étape.

Questions fréquentes (FAQ)

  • Y a-t-il une limite d’âge ? Non, aucune. Les dossiers sont examinés sans discrimination, le projet et la motivation étant centraux.
  • Peut-on obtenir le diplôme par équivalence ? Non, même une carrière entière dans le social ou la santé ne dispense pas des 5 années universitaires : le CCO doit s’obtenir à l’issue du cursus habituel.
  • Comment renforcer son dossier ? Prendre 6 à 12 mois pour se remettre à niveau (prépa, lectures, ateliers), s’entraîner à l’oral, et valoriser les expériences transférables comme la gestion, le coaching ou l’enseignement
  • Quelles solutions de financement ? CPF, Projet de Transition Pro, aides régionales, Pôle Emploi et mesures spécifiques locales ou sectorielles.
  • L’organisation familiale, c’est tenable ? Oui, grâce à des aménagements horaires et une planification minutieuse (et diverses astuces de “batch cooking”). De nombreux professionnels confirment que la flexibilité universitaire a progressé ces dernières années.
  • Quels débouchés après le diplôme ? Installation comme libéral (6 à 12 mois après l’obtention), postes salariés (environ 1600 €/mois dès le début), accès à la mutuelle et horaires modulables.

Outils, contacts et groupes d’entraide

Pour continuer, mieux vaut ne pas s’isoler : différentes plateformes et réseaux proposent leur appui, du simulateur de financement au coaching personnalisé. Vous trouverez sans difficulté :

  • Des simulateurs d’admissibilité et de budget accessibles en ligne chez la plupart des organismes de préparation (Orthophonie Académie, ClikOdoc, Arc Formation…)
  • Des groupes Facebook et forums dédiés aux adultes en reconversion, riches d’exemples et de conseils pratiques
  • Des webinaires et séances découvertes pour s’informer sur le métier et le cursus avant de s’engager
  • Des formations de remise à niveau (linguistique, scientifique, psychotechnique) sur-mesure, souvent recommandées par les enseignants

En dernier point, contactez le CFUO visé ou un conseiller en orientation adulte : fixer un premier rendez-vous constitue déjà un pas décisif vers votre nouvelle carrière.

Tableau synthétique : repères pour se lancer

Étape Détail clé
Prépa dossier 6 à 12 mois (prépas de 719 à 1940 € possibles)
Sélection CFUO Dossier + entretien oral, taux d’admission entre 5 et 20 %
Durée des études 5 ans, stages inclus, pas de VAE
Financement CPF, Transition Pro, aides régionales, Pôle Emploi
Débouchés Salaire débutant 1600 €/mois (salarié), jusqu’à 2500 €/mois en libéral

À vous de jouer !

Ce qui ressort, c’est que devenir orthophoniste à 40 ans reste à portée de main dès lors qu’on s’implique dans la gestion du temps, l’organisation familiale et la motivation personnelle. Ce n’est pas simple… mais comme le rappelle Léa, 8 ans : “Si on ne commence jamais, on ne finit jamais non plus.”

Besoin d’un coup de pouce ? Lancez-vous : vérifiez votre admissibilité, sollicitez un conseil personnalisé, intégrez une communauté ou téléchargez un guide de planification. En somme, changer de vie commence par une démarche active… un vrai projet vous attend !

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