Le métier de directeur financier attire chaque annee davantage d’éditeurs de sites qui souhaitent prendre des responsabilités stratégiques et peser concrètement sur la réussite d’une entreprise. Ceux qui ciblent ce poste phare doivent miser sur une alliance entre sens de la gestion, vision business et audace de décision. Aimer les chiffres ne suffit pas : c’est souvent utile de savoir coordonner, négocier et bousculer les routines du pilotage financier au quotidien.

Une formation solide et quelques années bien valorisées transforment même les parcours atypiques en véritables tremplins. Certains professionnels racontent qu’ils ont trouvé leur voie après avoir exploré plusieurs métiers, pourvu qu’ils aient su conjuguer expertise technique et sens du relationnel.

Comment devenir directeur financier ? Les étapes clés en un clin d’œil

Envie de viser le poste de directeur financier (DAF) ? Bonne nouvelle : le parcours existe, mais il exige une réelle implication – finalement, peu d’autres métiers offrent autant de portée stratégique ! Pour évoluer vers ce rôle en France, on recommande souvent de viser un diplôme bac+5 à dominante finance ou comptabilité, puis d’acquérir entre 5 et 10 ans d’expérience sur des fonctions comme auditeur, contrôleur de gestion ou chef comptable.

Il vaut la peine de compléter ce cursus par des compétences managériales, puis de saisir une opportunité, en interne ou via le recrutement externe. Le DSCG, le Master CCA ou un MBA font office de parcours privilégiés. Les profils en reconversion trouvent leur place via la formation continue, qui rassure beaucoup de recruteurs.

Côté rémunération, on démarre autour de 3 250 € à 4 000 € brut mensuels, avec une évolution relativement rapide lorsque la maîtrise du pilotage financier s’allie à celle du management. Certains racontent qu’une opportunité surgit parfois à la faveur d’un projet transversal réussi.

Définition du métier : un chef d’orchestre de la stratégie financière

Le DAF ne se résume pas à un super comptable : il devient le garant de la croissance, du contrôle et du respect des normes dans l’entreprise. Ce poste, souvent entouré d’une part de mystère, séduit aussi bien les profils passionnés de chiffres que celles et ceux qui aiment la stratégie. Il faut jongler entre les comptes d’un côté, et les arbitrages du pilotage et de la décision de l’autre.

Le DAF au cœur de la vie de l’entreprise

Que ce soit au sein d’une PME ou d’un groupe côté, le directeur financier assure la stabilité economique de l’organisation. Son quotidien touche à la trésorerie, aux budgets, à la rentabilité, à la planification et à la conformité réglementaire. Il endosse le rôle de copilote du dirigeant, mais aussi, parfois, celui du garde-fou qui évite les excès d’optimisme.

La portée de ce poste se confirme : 100 % des grandes entreprises recrutent leur propre DAF. On remarque que seules 24 % de ces fonctions sont exercées par des femmes, d’après l’INSEE en 2023. Beaucoup d’observateurs espèrent voir ce chiffre grimper dans les années à venir.

Missions stratégiques et compétences décisives : ce qu’on attend vraiment d’un DAF

Être DAF, c’est piloter l’ensemble de la performance financière et peser concrètement sur les choix de l’entreprise. Il ne s’agit pas de rédiger des budgets, ou de surveiller les dépenses : le rôle est bien plus large et demande une implication de tous les instants.

Missions principales d’un directeur financier

Dans la pratique, le DAF :

• Supervise la gestion de trésorerie et veille à la bonne tenue des comptes.
• Assure le reporting financier, coordonne les audits et la consolidation des données.
• Anime et développe les équipes finance – l’aspect leadership est central.
• Gère les relations avec les partenaires bancaires ou investisseurs, ce qui peut parfois mener à de longues négociations.
• S’engage sur la conformité réglementaire, un chantier mouvant qui requiert régulièrement de la persévérance.

Mieux vaut savoir : Résister au stress des clôtures annuelles et jongler avec des problématiques variées ne s’apprend pas dans les livres ! Une formatrice confiait que l’écoute de terrain et la capacité à calmer une équipe lors d’un pic d’activité font quelquefois la différence entre un DAF apprécié ou non.

Les compétences techniques et managériales à maîtriser

À retenir en priorité :

• Rigueur en matière de comptabilité et de gestion – la base du metier.
• Maitrise des outils de reporting (Excel, logiciels de consolidation…) et de visualisation des résultats.
• Connaissances étendues sur le droit fiscal et le contrôle interne.
• Sens de l’analyse, de la synthèse et vraie aisance pédagogique (cruciale pour partager les données avec des équipes non spécialistes).

Autre point fondamental, la palette de soft skills : leadership naturel, facilité à communiquer (même hors finance !), capacité d’adaptation et engagement dans l’innovation. D’ailleurs, les experts du secteur insistent sur l’importance croissante de la négociation et de l’accompagnement du changement – deux aptitudes que l’on demande presque systématiquement aujourd’hui.

Formations et diplômes : tableau comparatif des parcours pour devenir DAF

Pas de raccourci inattendu pour accéder au poste de DAF, mais plusieurs filières solides et adaptées à chaque profil existent.

Bac+5 minimum : la règle d’or

Tous les DAF partagent un socle commun : un diplôme Bac+5, obtenu en école de commerce, à l’université ou au sein d’un CFA/MBA. Voici quelques repères utiles selon le parcours :

On constate souvent que la progression peut s’effectuer “en escalier” : commencer par la comptabilité, viser le DSCG, puis compléter le tout avec un MBA en milieu de carrière. Beaucoup d’établissements proposent l’alternance ou la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), deux passerelles appréciées quand on est déjà en poste (et qu’on n’a pas envie de reprendre des études à plein temps… il arrive qu’un candidat saute le pas justement grâce à la VAE).

Choisir entre DSCG, Master CCA et MBA : comment s’y retrouver ?

Pour décider, gardez ces pistes :

• Le DSCG se révèle incontournable pour accéder à l’expertise comptable ou évoluer en cabinet.
• Le Master CCA propose une polyvalence appréciable université/entreprise, idéal pour viser la finance en entreprise.
• Le MBA, notamment à dimension internationale, devient la référence pour les DAF de groupes ou ceux qui ambitionnent une carrière à l’étranger.

En pratique, le schéma académique dure environ 5 ans après le bac. Pourtant, il n’est pas rare de croiser un jeune DAF à ascension express… ou, à l’inverse, une personne qui accède à la fonction via la formation continue après une solide carrière dans un autre métier. Certains professionnels estiment que cette diversité d’accès enrichit les équipes.

Expérience professionnelle, reconversion et accès au poste : modes d’emploi

On observe que seule une expérience solide ouvre la porte au poste de DAF, ce qui distingue nettement cette fonction des autres métiers de la finance.

Années d’expérience requises et profils recherchés

La règle générale est de disposer de 5 à 10 ans d’expérience en gestion, contrôle ou audit. Plus la montée en responsabilités est rapide (équipe managée, projets transversaux menés), plus la porte s’ouvre vers un recrutement accéléré.

• Les profils de contrôleur de gestion, responsable comptable ou auditeur interne evoluent régulièrement vers le poste de DAF.
• Dans certains secteurs comme la start-up, l’association ou les ETI, il n’est pas rare d’accueillir un parcours atypique ou transversal.

On recommande souvent de garder à l’esprit qu’une formation complémentaire (MBA, certification) renforce considérablement votre crédibilité auprès des recruteurs, notamment en reconversion. Une formatrice évoquait le cas d’un DAF ayant débuté comme acheteur industriel, puis recruté après un Executive MBA, justement parce qu’il savait “parler le langage du terrain”. Comme quoi, il faut parfois sortir des sentiers balisés.

Salaire, perspectives d’évolution et mobilité : chiffres à l’appui

Regardons de plus près combien gagne un directeur financier et quelles perspectives s’ouvrent à long terme. On remarque que le jeu en vaut la chandelle pour celles et ceux qui savent tenir la cadence !

Salaire du DAF : démarrage et plafond

En 2024, le salaire d’entrée avoisine 3 250 à 4 000 € brut par mois en PME. Au niveau national, la moyenne se situe entre 5 000 et 8 300 €, avec des hausses rapides dès que la gestion d’équipe ou la prise de décisions stratégiques s’ajoutent.

Dans les grands groupes, les rémunérations s’envolent aisément jusqu’à 100 000–150 000 € par an, et il arrive que certains DAF internationaux dépassent 300 000 € (variable inclus).

A noter : Comparer via des simulateurs ou consulter les offres APEC apporte souvent un éclairage réel sur le marché. Certains candidats racontent qu’un benchmark sectoriel les a aidés à mieux négocier leur package final.

Évolution de carrière : et après ?

Ce poste ouvre vers la direction générale, le conseil ou la gestion de filiale, voire l’expatriation à l’international. Avec la révolution digitale en cours dans la finance, les DAF maîtrisant les outils numériques sont particulièrement recherchés.

D’ailleurs, il n’y a pas toujours de plafond de verre pour ceux qui osent se former en continu ou saisir les opportunités de mobilité. Est-ce vraiment facile de changer de cap après plusieurs années ? Certains témoignages montrent que oui, pour peu que l’on accepte de se remettre en question et d’élargir sa boîte à outils.

Accompagnement, ressources pratiques et outils pour s’orienter

Une question revient fréquemment : comment valider son projet, se former tout en travaillant, ou trouver la formation adaptée ? Heureusement, plusieurs ressources sont disponibles (certaines gratuites, d’autres payantes) pour avancer de manière sécurisée :

Simulateurs, guides et portails d’orientation

On recommande de consulter quelques repères essentiels :

• Simulateurs de rémunération (APEC, Michael Page, Hellowork) pour se situer sur le marché.
• Guides métiers DAF, souvent disponibles en téléchargement via les organismes spécialisés.
• Tests d’orientation sectoriels et questionnaires de compétences (certains fournisseurs y intègrent de vraies études de cas).
• Annuaire des formations Bac+5 – pour comparer les options DSCG, Master CCA, MBA.
• Témoignages vidéo ou podcasts de DAF en poste, parfois très inspirants.

Il arrive qu’un candidat choisisse de postuler directement à un cursus ou de demander un entretien conseil via ces plateformes. Le format alternance (contrat pro ou master alternant), cité par de nombreux employeurs, facilite souvent la transition pour ceux qui souhaitent évoluer sans mettre leur carrière en pause.

Certains experts conseillent également de participer à des événements (forums ou salons professionnels) : c’est une bonne porte d’entrée vers le réseau et cela permet de croiser des profils déjà installés dans la fonction.

FAQ express et repères de fin de guide

Besoin d’un repère rapide ? Voici les questions qui sont le plus régulièrement posées lors d’un entretien ou sur les forums spécialisés :

Quel diplôme pour devenir DAF ?

Le niveau minimal attendu est Bac+5 : DSCG, Master CCA, MBA orienté finance et, pour certaines carrières internationales, certification type CFA.

Combien d’années d’études et d’expérience ?

On compte généralement 5 ans d’études, suivis de 5 à 10 ans d’expérience professionnelle sur des fonctions à enjeux financiers.

Le DSCG est-il obligatoire ?

Non, mais il demeure la référence pour les candidats issus de l’expertise comptable ou de l’audit. Master CCA, MBA et diplômes d’école de commerce sont également valorisés, en fonction du secteur.

Peut-on devenir DAF sans expérience ?

En pratique, il est bien trop risqué de prendre la fonction sans vécu opérationnel. En revanche, une formation complémentaire couplée à une expérience terrain reste la voie royale en reconversion. Un recruteur affirmait récemment qu’il ne retient que les profils capables de témoigner d’une véritable gestion de projet.

Quel salaire à l’embauche ?

Le début de la fourchette se situe entre 3 250 et 4 000 € brut/mois. Les profils dotés d’une double expertise (audit et expérience internationale par exemple) bénéficient d’une hausse notable.

Comment se former sans quitter son emploi ?

Pensez à la VAE, à la formation continue, aux Executive MBA ou à l’alternance adulte. Nombre de dispositifs permettent de concilier études et activité professionnelle.

Des ressources pour aller plus loin ?

On recommande de parcourir les sites APEC, Michael Page, HelloWork et de consulter les annuaires de formation. Il existe des simulateurs, des fiches pratiques et un éventail d’offres qui sont régulièrement actualisées. Il n’est pas rare qu’un candidat découvre une opportunité inattendue grâce à ce type de veille.

Checklist téléchargeable : mon parcours vers le poste de DAF

Dernier point à noter : conservez cette mini-checklist (a adapter à votre rythme) pour piloter votre évolution :

• Bac+5 validé (DSCG, Master, MBA).
• Expérience de 5-10 ans dans des fonctions à responsabilité financière.
• Soft skills développés : management, négociation, pilotage stratégique.
• Certifications additionnelles selon secteur ou objectif (CFA, CMA…).
• Veille régulière des offres et fourchettes salariales (simulateur à jour chaque année).
• Participation à des forums professionnels et réseautage (indispensable pour rester au fait du marché).

Il reste à passer à l’action : téléchargez un guide, comparez les formations, simulez votre rémunération et autorisez-vous à envisager le changement. Parfois, il suffit d’un élément déclencheur pour franchir le cap – et ce n’est pas toujours evident quand on hésite.